dimanche 11 novembre 2012

Red River Gorge, la plus belle falaise du monde ?

Ces dernières semaines, les falaises de Red River Gorge, dans le Kentucky (USA) ont été remises sur le devant de la scène par les ascensions historiques d'Adam Ondra (et quelques autres perfs remarquables aussi...). J'avais eu la chance de découvrir ce spot en 2007 lors d'un Petzl Roc Trip. La chance, car il faut bien admettre que ces parois font partie, à mon goût, du top five mondial des lieux qu'il faut pouvoir visiter dans une vie de grimpeur. Voici un papier que j'avais alors publié...

C’est à l’occasion du Petzl Roc Trip de l’automne 2007 que s’est présentée à moi l’opportunité d’aller voir sur pièces ce que pouvaient bien être les falaises de Red River Gorge tant vantées et photographiées. Sur le papier, nul doute que cela semblait être fantastique. Mais qu’allait-il en être sur le terrain ? Point de déception, RRG (pour les intimes) est bien ce qui se fait de mieux pour la grimpe...
Un 8a pas vraiment déversant mais majeur au secteur Bob Marley

Une localisation inhabituelle
Il est assez drôle de voir la tête que font les gens lorsque vous leur dîtes que vous partez grimper aux Etats-Unis. La première mimique est généralement celle de l’envie. Les « ouahou » succèdent aux « classe ! » ou autres « la vache ». Mais dès lors que vous précisez que vous partez non pas pour la côte ouest, la Californie et autres poncifs habituellement liés, dans l’imaginaire collectif des grimpeurs, aux States, mais que votre destination est le Kentucky... les attitudes changent soudain ! Le Kentucky ? C’est où ça ? Quoi ? Au sud-est du pays ? Non, mais c’est pas possible, y’a rien à grimper de ce côté-là... Et bien si, il y a ici matière à grimper et pas n’importe laquelle : du grès de première qualité pour des voies de classe supérieure. C’est Red River Gorge et c’est probablement l’un des spots les meilleurs au monde pour l’escalade. Suite à l’étonnement et à l’incrédulité, vient généralement la désapprobation. Non, résolument, ce n’est pas possible d’aller s’enterrer aux confins des états du sud américain pour trouver un site pareil. Il faut dire que le Kentucky ne résonne pas à nos oreilles d’Européens comme l’une des contrées les plus propices au tourisme, soit-il grimpesque, qui soit. Le Kentucky traîne plutôt une réputation d’état assez pauvre, à la population clairsemée en dehors des grandes villes que sont Louisville ou Lexington et où la campagne qui nous intéresse serait peuplée essentiellement de rednecks. D’ailleurs, ces derniers (entre autres) ne buvant pas que l’eau claire, l’activité principale de l’état est la production de... bourbon, le whisky américain ! Vous aurez tout le loisir de vous en rendre compte en faisant route de Louisville vers Red River Gorge, ladite route étant jalonnée de nombreuses distilleries arborant moult enseignes au nom parfois assez prestigieux (pour qui aime le bourbon !), reconnaissons-le. Par ailleurs économiquement dépendant des industries charbonnière et automobile, deux créneaux pas au mieux de leur forme aux USA, le Kentucky ne semble donc pas être la destination riante que l’on s’imagine lorsque l’on part pour un trip grimpe à l’autre bout de la planète. Est-ce que cela vaut vraiment le coup de flinguer son si politiquement correct bilan carbone pour aller bartasser dans un coin pareil ? Réponse : OUI !
Du dévers et des bacs, ça donne envie... à juste titre !
Katie Brown was here !
Pour ceux qui ont un peu de mémoire, la fin des années 90 a été marquée par une comète grimpante américaine. Non, pas Chris Sharma, une autre... Katie Brown ! Avant de revenir un peu plus discrètement, mais aussi plus sereinement, sur le devant de la scène il y a quelques temps déjà, la petite Américaine avait totalement affolé le milieu grimpant autant par des performances en rocher et en compétition tout à fait hors du commun, que par sa terrible maigreur et son attitude générale. Passons sur ces deux derniers points, pour revenir au premier. Émigrée du Colorado vers le Kentucky avec ses parents, Katie a pu, dès son plus jeune âge, se gaver des voies de Red River Gorge. On ne sera alors pas étonné de constater que cette grimpeuse hors pair ait été dotée d’une continuité renversante, pour ne pas dire scandaleuse voire soporifique en certaines circonstances. Impossible de lui voir lâcher une prise, elle ne daubait jamais. Cela l’a conduit à gagner un championnat du monde jeunes à sa première participation, puis deux coupes du monde et le master d’Arco pour ne citer que les meilleurs résultats ! Mais cela lui a également permis de réussir un exceptionnel à vue dans le 8b de “Omaha beach” à une époque ou peu de garçons avaient atteint ce niveau ! Peu de temps après, Katie fit de nouveau parler les lactates en enchaînant flash un 8b+ de Montsant, en Espagne. Et si la recette-miracle, en dehors de l’énorme talent et des aptitudes si particulières de cette jeune fille pour l’escalade, tenait dans la grimpe aussi belle qu’énergétique de Red River Gorge ? Pour s’en convaincre, il suffit de franchir le pas et de venir tâter de la varappe du coin...

Surprise du chef
L’une des premières choses qui pourrait vous frapper une fois le topo en main, c’est le volume de celui-ci. Pour donner un ordre d’idée, c’est à peu près l’équivalent de notre topo complet des Calanques... Des centaines de pages, nécessaires pour accueillir les pas moins de 1800 voies de Red River. Oui, vous avez bien lu, on parle là de plus de 1800 voies ! RRG n’est définitivement pas le petit secteur à mémé paumé au fin fond de la cambrousse du presque sud américain. C’est ÉNORME. Pour abriter cette quantité de voies qu’une vie de grimpeur normal ne suffira pas visiter, surtout si, comme nous, ce grimpeur vit de l’autre côté de l’autre côté de l’Atlantique, ce n’est pas une falaise qu’il faut mais bien des dizaines de secteurs répartis sur toute une petite région. Red River est en effet un nom de baptême pour une zone complète d’escalade qui couvre une surface d’une trentaine de kilomètres dans un axe nord-sud sur une dizaine d’est en ouest. On trouvera donc là environ 150 secteurs répartis sur une vingtaine de zones distinctes. Un vrai labyrinthe dans lequel le topo est indispensable pour avoir une chance de se retrouver. Cela tombe bien, l’achat de cet ouvrage est un véritable acte militant puisqu’une partie de l’argent récolté va à la RRGCC (Red River Gorge Climber Coalition), le seul organisme qui se pose comme interlocuteur officiel auprès des diverses personnes et instances locales dont le but n’est pas forcément la préservation des terrains de jeu grimpables. Il y a des d’importants enjeux autres et financiers dans le coin (on y reviendra plus loin) qui font que la RRGCC a fort à faire et, on est aux USA, a besoin de moyens pécuniaires. Mais revenons à la grimpe. La seconde caractéristique marquante de Red River Gorge, c’est l’aspect surprenant des falaises. Pour commencer, il faut vraiment avoir la foi pour croire qu’il y a autant de falaises dans le coin. Car, en parcourant les routes, pistes et mêmes parfois les sentiers d’accès, une caractéristique est permanente : on ne voit pas de caillou ! Ou si peu... Dans tout ce paysage vallonné et verdoyant du Kentucky, il est toujours aussi ardu de déceler les falaises et c’est perturbant. Pourtant, elles sont là et bien là. Car dès lors que l’on tombe le nez dessus, c’est un autre choc qui nous attend : le rocher. Jamais vous n’aurez pu voir ailleurs une telle merveille de grès sculpté, avec une telle ampleur de falaise. Ce caillou est à proprement parler hallucinant par les formes qu’il peut proposer, sa qualité, sa densité, son grain. Une vraie merveille de la nature que l’on a en général hâte de tâter, de grimper. Et ce sera alors l’engrenage car chaque voie recèle son lot de prises magiques, d’écailles incroyables, de trous francs ou arrondis mais toujours ergonomiques, de fissures parfaites, de petits bombés ventrus ou de toits anguleux, de dalles monolithiques, de réglettes saillantes ou fuyantes comme les pires vaguelettes buouxiennes. Et chaque voie parcourue ne fera que vous pousser à aller visiter au plus vite sa voisine pour en découvrir encore plus... De taffoni en alvéoles, de murs en dévers, de voies en voies, de secteurs en secteurs, le mythe RRG se matérialise sous vos mains et vos pieds. Le rêve devient réalité.

Un mot d’ordre : de tout pour tout le monde...
L’immense avantage de Red River Gorge, c’est son potentiel énorme quel que soit non seulement votre niveau, mais également votre type de pratique ou votre style d’escalade de prédilection. Car tout se côtoie ici en harmonie. Pour commencer, il est remarquable que sur les plus de 1800 voies recensées, presque la moitié ne soient pas équipées ! Eh oui, RRG est aussi un temple du trad climbing, de son lot de coinceurs variés, des fissures voraces et autres joyeusetés. Voilà une sacrée surprise pour qui croyait mettre les pieds dans l’antre du haut niveau et de la grimpe « à l’européenne ». Et même si la plupart des voies de trad sont regroupées en secteurs dédiés à ce type d’escalade, il n’en demeure pas moins courant de trouver des lignes non équipées, ou seulement partiellement spitées, en plein cœur de zones plus « sportives ». Et il faut bien dire que c’est un vrai bonheur de voir se côtoyer ces lignes et leurs adeptes respectifs. En ce qui concerne le niveau des voies, si ce sont bien sûr les lignes les plus dures qui ont fait la réputation des lieux, il faut bien convenir que l’immense majorité des voies se situe dans des cotations nettement plus raisonnables et abordables. Il faut néanmoins reconnaître un fait : il existe une frontière de basculement au 5.10 (environ 6a) niveau en dessous duquel la grande majorité des voies se grimpent en trad ; au-dessus c’est l’inverse avec une majorité de lignes qui sont équipées. En tout état de cause, pour qui grimpe jusqu’au 6a/b maximum, il y a plus de 700 voies à faire, dont plus du tiers sont équipées ! De quoi calmer les plus stakhanovistes... Mais que les amateurs de septième et huitième degrés se rassurent, il y en a tout autant à leur service : plus de 400 voies dans le 7 et une bonne cinquantaine dans le 8, voilà aussi de quoi s’occuper un certain temps lors de son séjour, non ? Il existe néanmoins une constante à une vaste proportion de toutes ces voies, c’est la raideur générale des parois. De fait, l’escalade se déroule souvent sur des faces verticales voire déversantes, sur de bonnes prises. La grimpe est donc souvent, sinon difficile, du moins physique, soutenue, continue et exigeante au niveau énergétique. Mieux vaut arriver avec la « caisse » sous peine de se voir puni avec les avant-bras gonflés comme des bonbonnes en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire.

Un terrain de jeu fragile
L’histoire de l’escalade à Red River n’est pas si ancienne que cela. Sans doute fait-ce environ une quarantaine d’années que des grimpeurs fréquentent les lieux. Et c’est surtout durant les années 90 que la varappe s’est vraiment développée, du moins dans sa dimension laissant le plus de traces visibles : la grimpe sportive sur points de protection fixes. Si, comme chez nous, la plupart des falaises se trouvent sur des terrains privés, la notion de propriété est bien plus prégnante et importante aux États-Unis, ceci conduisant à des précautions encore plus grandes à prendre avec les propriétaires pour parvenir à pérenniser l’accessibilité aux sites. C’est d’autant plus vrai que bon nombre de terrains sur lesquels sont situées les falaises sont exploités d’une manière autrement plus rentable qu’un simple gentleman agreement garantissant la survie de l’escalade. Pour rappel, on l’a dit plus haut, le Kentucky est un état relativement pauvre. C’est particulièrement vraiment dans les zones rurales comme celle de Red River Gorge où l’on se demande vraiment quelles peuvent bien être les sources de revenus des habitants qui vivent là, parfois à la limite d’être « au milieu de nulle part ». Réponse : le pétrole, en l’occurrence. Les enjeux financiers découlant de l’exploitation pétrolière des petits puits privés, qui pointent vers le ciel en nombre dans la campagne alentour, apparaissent aux autochtones comme bien plus primordiaux que les intérêts écologiques d’une part mais aussi que la volonté de quelques jeunes hirsutes voulant aller faire les zouaves sur les bouts de caillasses. L’argent étant bien souvent, au-delà du pur attachement à la propriété privée, le nerf de la guerre pour les gens du crû, c’est souvent seulement une solution en monnaie sonnante et trébuchante qui permet, après de longues négociations, d’obtenir ou maintenir l’accès aux sites d’escalade. Et c’est la RRGCC qui gère tout ceci et qui doit trouver des financements pour préserver ce site somptueux. Et, pour donner un ordre d’idée, on ne parle pas de petites sommes puisque la dernière opération en cours, concernant l’achat sur plusieurs années de la zone où se trouvent quelques-uns de secteurs les plus emblématiques (The Motherlode, Bob Marley Crag, Drive by...), coûte la bagatelle de plus de 30.000 dollars par an. Ce n’est certainement pas la part prélevée sur la vente des topos qui suffit à remplir les caisses. Les grimpeurs, surtout ceux fréquentant le plus régulièrement les sites, sont donc sollicités par voie de souscriptions ou de donations. Donner de l’argent de la part des grimpeurs pour sauver le potentiel grimpable de son pré carré, voilà une attitude, qu’à ma connaissance, je n’ai jamais vue chez nous... et qui laisse songeur. Bref, tout cela pour dire que bien des zones et secteurs de Red River sont particulièrement sensibles et qu’il est de bon ton de bien faire attention, ici encore plus qu’ailleurs, à son comportement et à où on met les pieds. D’une part pour ne pas causer de dommage aux accords durement négociés entre propriétaires et grimpeurs, mais aussi pour éviter les malentendus avec les autochtones car le fusil entre les sièges du pick up n’est pas forcément qu’une légende.
Les somptueux dévers du secteur Mothelode
Miguel’s, centre du monde
Au vu de l’étendue géographique sur laquelle s’étendent les différents sites et falaises, on pourrait croire que la dispersion est de mise dans la population grimpante. Si cela est totalement vrai en journée, période durant laquelle la faune grimpante part vaquer à ses projets de çi de là, c’est exactement le contraire le matin au petit déj’ et le soir dès l’heure de l’apéro et pour toute la soirée voire la nuit. Et il n’y a qu’un seul lieu de rendez-vous, connu de tous : Miguel’s Pizza. Ne nous attardons pas plus que cela sur le personnage de Miguel qui a donné son nom à l’établissement, mieux vaut que vous le découvriez par vous-même car il vaut le détour à lui seul. Mais c’est surtout son « spot » qui est légendaire : une petite baraque qui n’a l’air de rien mais qui, outre le fait d’être le point central et de rencard obligatoire des grimpeurs, de posséder un vaste terrain attenant et dédié au camping pour ces mêmes grimpeurs (avec, SVP, panneau de basket, slackline en place...), de faire office de bouclard pour une bonne base de matériel de grimpe allant des chaussons aux mousquetons en passant par les baudriers... euh... qu’est ce que je voulais dire au début de cette phrase ? Ah oui, l’essentiel : on trouve chez Miguel’s probablement les meilleures pizze du monde. Et ce n’est pas moi qui le dit, mais tous ceux qui sont passés là ! En plus de leur qualité, les pizze de Miguel ont l’originalité d’être « sur mesure ». Qu’est-ce à dire ? Le principe de fonctionnement chez Miguel est le suivant : on prend au comptoir une fiche sur laquelle figurent au bas mot une cinquantaine d’ingrédients aussi divers et variés que légumes, saucisses, viandes, épices ; on coche ce que l’on veut sur sa pizza, on note son prénom dans le coin de la fiche et on paye en fonction de ce que l’on a coché. Vous allez vous poser sur un coin de table avec quelques autres gars rencontrés au gré de votre errance en ces lieux, histoire de tailler le bout de gras sur la grimpe de la journée autour de quelques bières (sans alcool, ici c’est un dry county !). Dès que votre commande est prête, l’une des charmantes jeunes serveuses part pizza en main en criant à tue-tête votre prénom afin que vous la héliez en retour pour obtenir votre précieuse pitance. Ca marche comme ça depuis des lustres et c’est ma foi bien sympathique. Et le matin, si vous êtes en rade de partenaires pour aller grimper, il n’y aura certainement pas de soucis pour en trouver dans la salle principale, entre consultations du topo pour planifier la journée, ingestion de muffins aussi énormes que les gobelets de café ou encore petit pianotage quotidien sur le clavier de l’ordinateur, Internet en WiFi libre oblige. On ne le dira jamais assez, un trip à Red River Gorge sans passer chez Miguel’s n’est pas un trip à Red River Gorge. Un point c’est tout !
Un 6b+ sur le magnifique caillou à trous de RRG
Les rois du pétrole...
Ce ne sont pas ceux que l’on croit. Avec le cours actuel du dollar qui n’a jamais été aussi bas par rapport à l’euro, ce sont plus que jamais les Européens que nous sommes qui sont favorisés, bien plus que les petits exploitants pétroliers de RRG. On aurait donc tort de se priver de cette opportunité de découvrir à moindre frais l’un des meilleurs spots de grimpe du monde, si ce n’est le meilleur. Bien sûr, cela n’aura pas l’exotisme affiché de la Thaïlande ou de Kalymnos, mais cela sera à coup sûr largement aussi dépaysant et qualitatif au niveau escalade. Qui plus est, situé côté est des USA, le coût du billet d’avion est réduit par rapport à tous les autres sites américains nécessitant d’aller jusqu’à la côté ouest. De toutes manières, découvrir et pouvoir profiter d’un tel site de grimpe n’a pas de prix.

PRATIQUE
Y aller : avion obligatoire ! Les deux aéroports internationaux les plus proches de RRG sont Lexington (à une heure de voiture) et Louisville (à deux heures). Pas de vols directs pour ceux-ci depuis l’Europe, mais rien de bien contraignant non plus. Pour ceux qui voudraient la jouer à l’économie, il demeure possible de choisir un vol (souvent peu onéreux) vers New York (de préférence avec arrivée à Newark, plus à l’ouest) puis de partir de là en voiture. Une douzaine d’heures permet de rejoindre RRG.
Déplacements sur place : la location d’une voiture est indispensable d’une part pour pouvoir se rendre sur place, mais également pour pouvoir passer d’un site à l’autre, ceux-ci pouvant parfois être éloignés de plusieurs kilomètres. Selon la saison où vous serez à RRG, il pourra être judicieux de choisir un véhicule 4x4 car certaines pistes permettant l’accès aux sites peuvent devenir impraticables avec un véhicule classique. Par exemple la longue montée à la sortie du parking de Motherlode ne doit pas être une sinécure après un gros orage !
Hébergement : pas de camping ni bivouac sauvage, ce serait extrêmement malvenu sur les terrains privés. En revanche, possibilité de camping avec confort relatif chez Miguel’s Pizza pour rester dans l’ambiance « grimpeur ». Nombreuses autres possibilités de logements « en dur », que ce soit en motel (Li'l Abner Motel, 100 Natural Bridge Rd., Slade, KY 40376) ou en location de cabins (petits chalets bien sympa). Voir par exemple www.naturalbridgecabinrental.com
Ravitaillement : La petite ville de Slade comporte tous les commerces basiques et se trouve à juste quelques encablures de Miguel’s Pizza. Pour manger ou boire un coup, c’est... chez Miguel’s, pas de discussion ! Pour trouver des trucs à faire les jours de repos (cinéma...) ou faire des emplettes plus complexes, ce sera direction Lexington.
Topo et informations sur l’escalade : la nouvelle édition du topo est sortie à l’automne 2007 et est absolument indispensable pour s’y retrouver sur place. Disponible évidemment chez Miguel’s. Toutes les infos, les dernières voies ouvertes, des images, vidéos sur l’incontournable site web : www.redriverclimbing.com
Saison : oubliez l’hiver (trop froid) et l’été (bien trop chaud et humide, un régal pour les moustiques gros comme des bourdons !). Les intersaisons sont donc à recommander pour bénéficier des meilleures conditions de grimpe.

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